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– Ecole Supérieure de Commerce-Mouloud Kacem Naït Belkacem – Département de Post-Graduation – Kaci Amel – Le management des risques bancaires en Algérie : Etude d’un échantillon de banques (Société Générale Algérie (SGA) Banque d’Agriculture et du Développement Rural (BADR) …)

Etablissement
Ecole Supérieure de Commerce-Mouloud Kacem Naït Belkacem
Affiliation
Département de Post-Graduation
Auteur
Kaci, Amel
Directeur de thèse
Bennour Abdelhafid
Filière
Sciences de Gestion
Diplôme
Doctorat LMD
Titre
Le management des risques bancaires en Algérie : Etude d’un échantillon de banques (Société Générale Algérie (SGA), Banque d’Agriculture et du Développement Rural (BADR),…)
Mots clés
risques bancaires, management des risques, Bâle I, Bâle II, Bâle III, réglementation prudentielle, surveillance, banque, système bancaire, dispositifs de contrôle, stratégie
Résumé
Les banques appartiennent à un secteur fortement réglementé, la stabilité et la solidité des institutions qui le composent sont des conditions sine qua non du bon fonctionnement de l’économie nationale. De ce fait, l’intervention publique est plus importante dans le secteur bancaire afin d’en assurer la surveillance et la régulation et de prévenir tout risque ou problème pouvant nuire à l’image de la banque et globalement à la stabilité de tout le système bancaire. Bien que les banques, comme toute entreprise, soient dotées de règles de gestion destinées à garantir leur sécurité et leur pérennité ; de leur coté, les autorités monétaires et les banques centrales de tous les pays ont imposé de lourdes contraintes à l’activité bancaire et financière pour assurer la sécurité du système bancaire car la défaillance d’une banque peut, par effet domino, plonger les banques nationales dans une crise de liquidité et de confiance qui fera fondre le système bancaire national et s’étendra à l’échelle internationale provoquant par conséquence une crise financière internationale. Cependant, malgré la mise en place d’un arsenal de règles et de normes : règles prudentielles, Bâle I, Bâle II, Bâle III… cela n’a pas empêché l’éclatement de scandales financiers et une crise financière impactant même l’économie réelle. Certes les banques algériennes ont été épargnées des effets directs de la crise financière mais elles ne sont pas à l’abri du ralentissement voire du développement négatif de la conjoncture économique internationale. De ce fait, la pertinence des systèmes de contrôle interne est remise en cause et les inquiétudes quant à l’efficacité des banques à gérer les risques s’expriment… Les métiers bancaires sont indissociables de la prise de risque et sont fortement lié à la notion d’incertitude, l’exposition s’est exacerbée du fait de l’évolution du spectre des sources de risque qui s’élargit sous l’effet de l’innovation financière, de l’accélération du rythme des opérations, de la globalisation financière et le contexte économique global dans lequel évolue la banque. Le caractère multidimensionnel des risques bancaires le caractère dynamique de l’environnement et la complexité de l’activité bancaire met la gestion du risque au centre de l’activité bancaire quels que soient la taille et le type d’opérations effectuées par les banques. Aussi, la gestion du risque revêt aujourd’hui une importance accrue et fait partie intégrante de l’activité des établissements financiers qui doivent accepter un certain degré d’incertitude et de gérer les risques associés en vue de capitaliser sur les écarts de risques pour réaliser des gains. A travers le sujet de recherche proposé, on tentera de répondre à la problématique suivante : comment aborder la gestion des risques avec une approche globale et systémique pour en faire un véritable levier de compétitivité pour les banques. La réponse à cette problématique nous amène à s’interroger sur les risques auxquels doit faire face une banque, la réglementation prudentielle en Algérie, les stratégies et les outils dont doivent disposer les banques pour y faire face, ainsi que les modalités d’optimisation du management des risques. Les hypothèses de la recherche 1-L’aptitude d’une banque à maîtriser son exposition aux différents risques détermine sa capacité à atteindre ses objectifs de rentabilité. Or la gestion des risques touche tous les métiers de la banque, et devrait donc être appréhendée comme une problématique transverse nécessitant l’élaboration d’une stratégie et sa déclinaison opérationnelle sur le moyen terme et le court terme. 2-Le défi pour chaque banque est de mettre en œuvre une approche intégrée et systémique de la gestion des risques qui soit pilotée au plus haut niveau de la banque et de l’ancrer dans son organisation et ses pratiques de management. Dès lors, le dispositif de pilotage des risques doit intégrer une dimension prospective pour devenir un outil d’aide à la décision et permettre aux banques de mieux anticiper les risques et faire évoluer leur « business model ». 3-La réglementation apparaît comme un mode principal de surveillance des banques et représente à la fois un aspect préventif et curatif (Bâle I, Bâle II, Bâle III). Or son application nécessite de profondes modifications: une refonte du système d’information, la réorganisation de certaines fonctions la banque, mise en place de nouveau dispositifs de contrôle, une évolution du circuit décisionnel et la séparation entre les structures chargées de l’activité commerciale et la direction chargée des risques. Ces changements vont permettre d’assainir les portefeuilles clients, une meilleure allocation des FP, modulation de la tarification des crédits… mais l’accompagnement du personnel dans la conduite du changement est important. Au-delà des processus et des dispositifs de contrôle, la généralisation d’une culture de risque dans tous les métiers et à tous les niveaux de la banque constitue le meilleur garant de la qualité de la gestion des risques de la banque. Ce sujet de recherche est lié à l’activité bancaire, les investigations donc porteront sur un échantillon de banques à savoir : Banque d’Agriculture et de Développement Rural (BADR), une des plus importantes banques nationales, la Société Générale Algérie (SGA) qui est une des importantes banques étrangères en Algérie… Afin d’apporter des éléments de réponse à la problématique posée, il est jugé opportun d’utiliser d’abord la méthode descriptive dans la partie théorique qui englobera toutes les notions liées aux risques bancaires, leur gestion, la réglementation prudentielle… Ensuite, on utilisera la méthode analytique quantitative pour l’étude des dispositifs de gestion des risques existant dans les deux banques proposées précédemment à traves leur décomposition, l’analyse de leurs éléments constitutifs et la détection des failles. A partir de cette seconde étape, on construira des modèles et on effectuera une analyse économétrique en utilisant la méthode déductive pour tester un certains nombre d’hypothèses. Le travail sera structuré en trois parties, la première partie réservée à la notion de risque dans l’environnement bancaire, la deuxième sera consacrée au processus de gestion des risques dans les banques et enfin, une troisième partie réservée à l’étude d’un échantillon de banques, la vérification des hypothèses et la validité des résultats ensuite la proposition d’un dispositif de management des risques qui sera un vrai levier de performance pour les banques algériennes.
Notes

Statut
Validé

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