Trainings

Etablissement Université de Béchar – Mohamed Tahri Affiliation Département de Technologie Auteur BENSAFI, Mohamed Directeur de thèse Draoui

Mémoires de Fin d’Etudes
Etablissement
Université de Béchar – Mohamed Tahri
Affiliation
Département de Technologie
Auteur
BENSAFI, Mohamed
Directeur de thèse
Draoui Belkacem (Professeur)
Co-directeur
Mebarki Brahim (Maitre de conférence)
Filière
Génie Climatique
Diplôme
Magister
Titre
Etude et simulation du confort thermique d’un local dans la région de Béchar
Mots clés
Confort thermique, simulation énergétique, bâtiment, température, humidité, air
Résumé
Le secteur du bâtiment est l’un des secteurs les plus dynamiques dans les pays émergents, résultat d’un rythme élevé de croissance de la population et d’urbanisation. L’Algérie ne fait pas exception. Par conséquent, la demande de logements augmente considérablement et fait de la construction l’un des principaux moteurs de la croissance de ce pays. L’Algérie est un pays qui jouit d’une position relativement enviable en matière énergétique. Les réserves en hydrocarbures dont il dispose et les niveaux actuels de consommation nécessaires à la couverture de ses besoins propres lui permettent de rester serein pour quelques temps encore. Dans l’immédiat, le problème énergétique de l’Algérie (où l’exportation des combustibles fossiles est à l’origine de 98 % de nos rentrées en devises ) est un problème qui se pose en terme de stratégie de valorisation de ces ressources pour les besoins du développement du pays, de choix d’une véritable politique énergétique à long terme et de définition immédiate d’un modèle cohérent de consommation énergétique couvrant le court et le moyen terme, avant la date fatidique de l’épuisement de ses ressources fossiles stratégiques[Anne Sénit, 2008]. La consommation électrique du secteur résidentiel représente 38% de la consommation totale d’électricité. Ainsi, il représente le premier secteur grand consommateur d’énergie électrique au niveau national. La consommation électrique dans les villes du sud augmente substantiellement. En seulement une année, la consommation électrique dans la ville a augmenté de près de 20% tandis qu’elle dépasse les 50% dans certains quartiers de cette ville ! En effet, les nouvelles dispositions de soutien de l’Etat à la facture d’électricité des citoyens et agriculteurs dans les régions du sud et l’augmentation de la température ont contribué à une augmentation de la puissance appelée des postes Moyenne Tension/Basse Tension. La demande a carrément doublé dans certains quartiers de la ville de Béchar. Les facilités accordées pour l’achat des équipements de conditionnement de l’air, notamment les climatiseurs – dont les prix ont considérablement baissé – ont encouragé les habitants de la ville à s’équiper rapidement (au moins deux climatiseurs split système par logement). Ceci a généré une augmentation brusque de la demande d’électricité et de la chaleur dégagé par ces équipements. Ainsi, les bâtiments sont confrontés, en périodes de grandes chaleurs à des problèmes d’inconfort liés au phénomène de surchauffe et d’exposition des façades aux radiations solaires intenses et de consommation irrationnelle d’électricité pour la climatisation ; le confort hygrothermique étant reconnu, faut-il le souligner, comme une cible de la démarche de haute qualité environnementale. Aussi on notera que le logement social en Algérie subit des transformations par les habitants, qui ont un objectif de satisfaction des besoins sociaux, culturels, économiques ou une recherche de sécurité. C’est ainsi que le logement qui initialement était un objet livre fini, est devenu par ces pratiques un objet hiérarchisable. En Algérie, l’amélioration continuel du niveau de vie des ménages et la croissance démographique galopante nous poussent à anticiper cette demande en mettant en place de nouvelles normes de conception et de construction et l’intégration de systèmes solaires pour garder au moins la courbe de consommation à son niveau le plus longtemps possible. Une loi ne devrait pas s’occuper du court terme mais du long terme. Elle doit faire la prévention sur 30 à 50 années au minimum, c’est à dire la durée des réserves pétrolières en Algérie, à travers notamment : – la maîtrise de la demande de l’énergie ; – la diversification des ressources énergétiques ; – le développement de la recherche et l’innovation dans le domaine énergétique ; – la préservation de la santé humaine et de l’environnement qui ne doit pas rester le propre des pays riches et développés ; – la garantie de la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès de tous les citoyens à l’énergie ; Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment, un projet portant la réalisation de quelque 3000 logements neufs est en cours d’approbation ce projet, qui n’a pas été encore validé, s’inscrit dans le cadre du programme quinquennal (2010/2014). Soulignant qu’en plus de ces 3 000 logements neufs, quelque 4 000 autres logements seront réhabilités pour être conforme aux normes écologiques. Par ailleurs on souligné que ce projet s’ajoute au projet pilote de 600 logements à haute performance énergétique lancé incessamment, et dont les cahiers des charges ont été élaborés, et 11 Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) ont été installés en vue de la réalisation de ce projet dans 11 wilayas. Les surcoûts liés aux mesures d’efficacité de ce projet sont évalués à 300.000 DA par logement. Les wilayas qui sont concernées par ce programme, qui sera financé par l’Etat à travers le Fonds national de gestion de l’énergie et les OPGI sont Laghouat, Béchar, Tamanrasset, Alger, Blida, Djelfa, Sétif, Skikda, Mostaganem, Oran et El Oued. Ce projet, qui sera réalisé avec de nouveaux matériaux et systèmes, contribuera à la préservation de l’environnement et d’économiser la consommation d’énergie domestique (chauffage, éclairage et climatisation) d’environ 40 %. Il permettra en outre, d’améliorer les constructions en introduisant davantage de confort. La mise en application de la loi 99.09 relative à la maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment, qui s’est concrétisée par la promulgation le 24 avril 2000 d’un décret exécutif n°2000-90 portant réglementation thermique dans les bâtiments neufs. Celle-ci a pour objectif, l’introduction de l’efficacité énergétique dans les bâtiments neufs à usage d’habitation et autre et dans les parties de constructions réalisées comme extension des bâtiments existants. Cette réglementation dont la finalité est le renforcement de la performance énergétique globale du bâtiment, laisse ainsi de larges possibilités aux concepteurs et aux maîtres d’ouvrage de choisir entre les performances thermiques globales du bâtiment aussi bien dans le choix des matériaux que la conception du cadre bâti. Constituant la plus grande région climatique de notre pays, le sud au climat chaud et sec avec une amplitude minimum de 16°C, une température entre 42°C et 47°C durant les périodes les plus chaudes et une humidité très faible arrivant à moins de 10%, constitue un handicap à la fixation des populations dû à une situation d’inconfort climatique. Dans ce contexte que ce travail vise l’étude et la simulation du confort thermique d’un local dans la région de Béchar.
Statut
Signalé

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *