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– Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme-Hocine Aït Ahmed – Département de Post-Graduation – BOUNOUNI SOFIANE – La prise en compte de l’influence de l’étalement urbain sur la mobilité quotidienne par les outils de planification urbaine : Cas des limites du PDAU intercommunal de Bejaïa

Etablissement
Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme-Hocine Aït Ahmed
Affiliation
Département de Post-Graduation
Auteur
BOUNOUNI, SOFIANE
Directeur de thèse
Baouni tahar (Professeur)
Filière
Architecture et Urbanisme
Diplôme
Magister
Titre
La prise en compte de l’influence de l’étalement urbain sur la mobilité quotidienne par les outils de planification urbaine : Cas des limites du PDAU intercommunal de Bejaïa
Mots clés
Etalement urbain; Mobilité quotidienne; Planification urbaine; ville; PDAU Intercommunal
Résumé
Le présent travail de recherche dans le cadre du magistère interroge sous un angle précis, l’un des phénomènes les plus spectaculaires de notre territoire intercommunal de Bejaia; l’étalement urbain et ses effets sur la mobilité. En effet, au-delà des impacts connus et avérés de l’étalement urbain sur l’espace urbain et les espaces périphéries proches et lointains en termes de d’effacement des limites et des clivages centre/périphérie et ville/compagne, de disparition des surfaces entières agricoles et forestières, etc…, c’est surtout l’extension rapide et démesurée des zones urbanisées qui nous a interpelés et notamment ses conséquences en termes de séparation et d’éloignement entre lieux d’habitat et lieux de travail entrainant un allongement des distances périphéries-centre et des besoins, de plus pressant et grandissant en matière de déplacements. La nécessaire intégration de la mobilité, concept qui renvoie de nos jours, à l’ensemble des déplacements qui s’effectuent au sein d’une ville, quels que soient les modes utilisés, motorisés ou non, vers ou à partir du centre, dans les politiques urbaine, est aujourd’hui en œuvre dans bon nombre de villes et de pays ; l’exemple de l’agglomération de Grenoble que nous développons pour les besoins de cette recherche s’est avéré très riche en renseignements dans la mise en pratique d’une politique urbaine par l’élaboration de documents d’urbanisme (ici, la charte urbanisme-transport) et par une bonne coordination entre les acteurs de la gestion urbaine. Notre travail empirique d’investigation a concerné la ville de Bejaia. Le choix n’est pas fortuit. La ville tend à jouer un rôle de commandement au sein d’un territoire de plus en plus empreint par l’attrait du centre. Ce dernier ayant connu des décennies durant, une tendance à la densification et au développement tout azimut de son tissu urbain, tendance stimulée notamment, par une forte croissance démographique et une demande croissante en matière de logements et d’équipements d’accompagnement. Cette pression, qui s’exerce aujourd’hui sur l’espace naturel de la ville-centre est perceptible pour tout observateur avéré ; les limites administrative et géographique étant largement entamées et la non disponibilité des assiettes foncières devant répondre à la pressante demande d’urbanisation, pousse la ville vers des nouveaux espaces situés dans les territoires des communes limitrophes. Cette nouvelle donne a contraint les gestionnaires de la ville, ceux de l’urbanisme en particulier, à une réflexion à l’échelle intercommunale, regroupant la ville-centre et six de ses communes limitrophes afin de répondre à l’asphyxie d’un territoire devenu trop exiguë dans ses limites administratives. Conscients qu’une ville ne peut se penser qu’au travers de son hinterland, de surcroit dans une réflexion sur les mobilités, le territoire intercommunal de la ville de Bejaia nous a semblé assez pertinent pour mener à bien notre investigation. Notre enquête sur terrain et nos observations visant à cerner tant soit peu, les tendances actuelles des habitants en matière de déplacements et de mobilité a révélé un territoire livré à l’usage de la voiture particulière sans que les systèmes en place des transports en communs urbains et suburbains, ne puissent endiguer, eux-mêmes inadéquats et incapables de répondre à une demande de plus en plus croissante et exigeante. L’autre volée de l’enquête nous a permis aussi de mettre le doigt sur la mal qui ronge la gestion d’un territoire en mal d’une politique intégrée ; la sectorisation de la gestion urbaine et dont l’existence d’un secteur de transport largement fourni juridiquement et institutionnellement mais qui demeure en marge et en total décalage par rapport aux efforts de planification urbaine en cours, en est la parfaite illustration. En effet, la non-prise en compte de la mobilité, comme concept et comme réalité dans l’élaboration du PDAU intercommunal, même si le secteur du transport est partie prenante, vient mettre à nu les défaillances réglementaires et institutionnelles d’une gestion de la ville par secteurs. Au de-là des résultats, la finalité d’une telle recherche demeure dans le fait de susciter le débat autour de la gestion de nos villes, de leur planification et de leurs rapports aux pratiques modales, montrer la nécessité de coordonner la planification urbaine et la mobilité et enfin de sensibiliser les acteurs de la gestion urbaine et ceux du secteur du transport.
Statut
Validé

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