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– Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme-Hocine Aït Ahmed – Bibliothèque – TACHERIFET Samira – Approche méthodologique pour une stratégie de revitalisation des centres historiques cas de la Casbah d’Alger

Etablissement
Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme-Hocine Aït Ahmed
Affiliation
Bibliothèque
Auteur
TACHERIFET, Samira
Directeur de thèse
Chabou othmani meriem (Maitre de conférence)
Filière
Architecture et Urbanisme
Diplôme
Magister
Titre
Approche méthodologique pour une stratégie de revitalisation des centres historiques, cas de la Casbah d’Alger
Mots clés
revitalisation; centre historique ; appropriation informelle; gentrification
Résumé
Le présent travail s’inscrit dans un vaste champ de recherche celui du nouveau mode d’intervention sur les centres historiques. Il présente quelques réflexions destinées à lever le voile sur les anomalies existantes en termes d’intervention sur les centres historiques. Il met en évidence un aperçu des approches et des démarches internationales qui sont en vogue en terme s de revitalisation des centres historiques, ainsi que les conséquences positives et/ou négatives de ces approches. L’objectif de cette recherche est l’élaboration, à travers une approche méthodologique, d’une stratégie visant une meilleure revitalisation du centre historique d’Alger, en s’appuyant essentiellement sur son devenir en termes d’habitants. Ce travail compte donc circonscrire la réalité de revitalisation des centres historiques dans le contexte algérien, en se basant sur la lecture du phénomène de gentrification considéré comme conséquence négative de la revitalisation des centres historiques, et ce afin de proposer une approche plus adaptée, au vu de nos spécificités et exigences locales. La Casbah d’Alger (ici pris comme cas d’étude), à l’image des centres historiques en Algérie, présente aujourd’hui une entité de la ville particulièrement dégradée. Loin de toute politique en termes de revitalisation de l’habitat à la Casbah, les opérations de relogement et de dé-densification, dont l’Etat avait recours, semblent s’écarter des objectifs assignés en termes de mise en valeur. En accentuant le processus de dépérissement; cette politique a fait que la Casbah est devenue aujourd’hui un véritable lieu de transit, louée ou squattée par des populations à très faible revenu, en quête toujours d’un logement social et inconscientes de ses valeurs patrimoniales, ce qui a engendré un processus de paupérisation et de prolifération de l’habitat informel, Cette situation constitue pour nous un cas opportun pour mener une réflexion destinée à lever le voile sur les dysfonctionnements en terme d’approches, de démarches et de cadres d’action, et qui remet en cause l’intervention sur les centres historiques/. Notre démarche oscille entre plusieurs approches: une approche théorique et conceptuelle visant à constituer un soubassement théorique, en définissant quelques concepts utilisés dans le présent travail. Elle permet également de retracer la genèse de la revitalisation des centres historiques dans les discours internationaux. Une approche comparative qui va se dérouler en liaison avec les expériences de revitalisation pratiquées dans différentes villes, dont le succès et l’échec pourraient nous inspirer pour notre cas d’étude. Ensuite, un diagnostic de la situation actuelle à la casbah a été établi, en se basant sur une approche quantitative qui repose sur l’exploitation de sources statistiques, une approche qualitative qui s’appuie sur des entretiens réalisés sur le terrain, ainsi qu’une analyse du paysage urbain de la Casbah d’Alger. Enfin, et au regard de ce qui a précédé, un canevas méthodologique pour une stratégie de revitalisation de l’ancien noyau historique d’Alger a été proposé. Les résultats de ce travail ont permis d’identifier certaines causes ayant participées au non aboutissement des interventions menées à la Casbah d’Alger, et qui ont accentué son processus d’évanescence. L’appropriation informelle des espaces par des habitants qui manifestent peu d’intérêt à ce patrimoine classé universel par l’UNESCO, semble être la principale cause de l’échec des différentes interventions déjà menées. Ce qui justifie la nécessité d’une intervention non seulement en termes de réhabilitation physique des centres historiques, mais aussi en termes de revitalisation en s’appuyant essentiellement sur la composante résidentielle, et leur devenir en termes d’habitants.
Date de soutenance
30/04/2012.
Cote
M394.
Pagination
156p.
Illusatration
ill.
Format
30cm.
Statut
Soutenue

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