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– Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics – Francis Jeanson – Laboratoire des travaux public ingeniere des transports et environnement – AMMOUR Mahfoud – Développement des corrélations entre les paramètres du mouvement sismique et les réponses non linéaires des ponds

Etablissement
Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics – Francis Jeanson
Affiliation
Laboratoire des travaux public ingeniere des transports et environnement
Auteur
AMMOUR, Mahfoud
Directeur de thèse
LAOUAMI Nasser (Docteur)
Filière
Génie Civil
Diplôme
Doctorat
Titre
Développement des corrélations entre les paramètres du mouvement sismique et les réponses non linéaires des ponds
Mots clés
Sols, séisme, paramètres mouvements forts, non linéaire, corrélation, ponts
Résumé
Dans le domaine du génie parasismique, une étape fondamentale consiste en le choix d’accélérogrammes appropriés pour la modélisation et le calcul des ouvrages en général. Dans la pratique courante, ce choix est basé sur deux paramètres qui sont l’accélération maximale et le spectre de calcul obtenus en général à partir d’un calcul d’aléa sismique ou via les règles parasismique (RPA99-2003). Le retour d’expérience, dans le cas du séisme de Boumerdès du 21 mai (Mw=6,8) par exemple, montre une faible corrélation entre les accélération maximales enregistrées et les dommages occasionnés aux bâtiments. cette observation corrobore ce qui est déjà admis à l’échelle internationale que les dommages ne sont pas bien corrélés avec les accélérations maximales. Cela signifie que d’autres paramètres du mouvement sismique peuvent influencer le comportement des ouvrages d’une façon plus significative que les accélérations maximales. A ce jour, dans la littérature, on dénombre un nombre important de paramètres qui caractérisent le mouvement fort (plus de 40), les plus important sont : l’intensité d’Arias, la vitesse PGV, le CAV, la durée (plusieurs définitions), l’amplitude spectacle à différentes périodes, l’énergie…ect. dans le cas des bâtiments, plusieurs travaux sont déjà publiés avec des résultats très intéressants. Pour le cas des ponts, la problématique est d’actualité. La première partie de ce travail consiste en l’utilisation d’une banque de données accélérométriques internationales (données algériennes y compris). L’analyse de cette banque de données permettra l’estimation de l’ensemble des paramètres influents du mouvement fort et l’élaboration des corrélations entre l’ensemble des couples des paramètres. Cette analyse tient compte aussi bien des conditions locales (effets de site) des accélérogrammes, que des paramètres sismologiques (magnitude, distance à la source, profondeur de la source). cette nouvelle approche permettra de classer le mouvement sismique non seulement à l’aide de deux paramètres classiques (accélération maximale et spectre de calcul), mais par un nombre important de paramètres. Une approche probabiliste sera suivie dans cette classification. Dans la deuxième partie de ce travail, on s’intéressera au comportement sismique des ponts sollicités par les accélérogrammes classés dans la première partie. Les deux cas de comportement linéaire et non linéaire seront considérés. On se propose d’étudier l’ensemble des corrélations entre les réponses non linéaires et les différents paramètres définis dans la première partie. Il s’agit aussi de définir le paramètres représentatif de la non linéarité du pont (rotule plastique, nombre de rotule, déplacement du tablier,…ect.) Cela dépend du modèle non linéaire adopté. Des codes de calculs adaptés à l’analyse temporelle seront utilisés. L’issue de ce travail sera une nouvelle définition et de nouveau critères pour le choix des accélérogrammes autre que celle adoptée actuellement. Cette nouvelle approche permettra une meilleure estimation de la réponse des ponts sous séisme et une meilleure compréhension des mécanismes de dommage lors des séismes.
Statut
Validé

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